– Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
– J’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
– Tes amis ?
– Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
– Ta patrie ?
– J’ignore sous quelle latitude elle est située.
– La beauté ?
– Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
– L’or ?
– Je le hais comme vous haïssez Dieu.
– Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !
( L’Étranger, par Charles BAUDELAIRE ) … et j’en remercie Mme. S. pour ces merveilleux poèmes au contre-jour d’un matin d’une journée pluvieuse, la Seine apparaît sous un ciel lourd
Articles similaires
3 thoughts on “L’Étranger”
Un beau poème et une belle photo.
Bist also seit über einem Monat in einer Schwarzweiß-Phase. Liegt es am Wetter?
nennen wir es ‘Rappel’, back to the roots. Farbe ist aber noch mit dabei. Ein paar
( hier bricht gerade der Sommer los – Temperaturen pendeln sich deutlich oberhalb der 20°C ein )
Un beau poème et une belle photo.
Bist also seit über einem Monat in einer Schwarzweiß-Phase. Liegt es am Wetter?
( hier bricht gerade der Sommer los – Temperaturen pendeln sich deutlich oberhalb der 20°C ein )